Nous aimons ce côté artisanat, du dessin, de la main qui trace ou découpe. Avant que l’ordinateur nous permette ces manipulations nous avons superposé ces couches de craie ou d’encre, recopié, déformé ces tracés ou aplats crayonnés. Redessiner à la main le contour d’une parcelle, la graphie d’une carte, est une déambulation, une perception physique d’un espace qui nous donne à mémoriser, comprendre, imaginer l’espace. Mieux qu’une photo qui capte tous les photons en un seul clic, le dessin fait un tri de ce que l’on représente, de ce que l’on donne à voir.